Alain Roumilhac est diplômé de l’ENSAM. Il a fait carrière chez IBM avant de créer en 2010 le cabinet CLEMADEL Conseil.

En 2011, il rejoint le groupe Manpower en qualité de Directeur Général en chargé du développement, en France et en Europe du Sud, des marques Experis et

ManpowerGroup Solutions. Fin 2012, il est nommé Président de ManpowerGroup France.

Introduction

Pour Alain, la bienveillance en entreprise commence par le respect de soi et le respect des autres et de leurs opinions. Pour lui, le travail d’équipe est puissant, car c’est l’équipe qui crée la richesse de l’entreprise. En effet, l’engagement de l’équipe, permet d’avoir un équilibre et d’accéder à la bienveillance. Cette dernière fait que chaque membre de l’équipe essaie de découvrir la capacité et les compétences de chacun pour parfaire le travail et mieux servir les clients.

Selon Alain Roumilhac, mettre en œuvre la bienveillance en entreprise, c’est bâtir une démarche de travail d’équipe. Il faut que la parole soit libérée et que tout le monde tire dans le même sens. Se faire confiance est donc la priorité. Pour que l’entreprise soit bienveillante et performante, il faut communiquer dans les deux sens. En effet, s’il n’y a pas de communication, l’entreprise ne peut pas être performante.

Interview complète

Afin d’avoir une vision de là où l’on veut aller, il faut se donner le droit à la parole et la responsabilité. On ne doit pas avoir peur ou avoir honte de se tromper, au contraire il faut donner le droit à l’erreur. Le but est alors de trouver une solution ensemble, de restructurer et de réaligner la stratégie de l’entreprise. Cette entraide permet l’audace, mais transforme aussi le stress en une onde positive.

Pour incarner cette bienveillance, les dirigeants et les équipes doivent se respecter avec conviction. Il faut savoir faire de bons diagnostics, adopter un meilleur plan d’action et l’exécuter ensemble. Plus d’écoute et moins de paroles sont le moyen de démarrer la bienveillance. Pour la diffuser, il faut s’informer sur les grands programmes, donner des responsabilités à chacun. C’est là qu’entrent en ligne de compte les différentes formations et les coachings afin de pouvoir équilibrer le bien-être et le savoir-faire. On donne donc une marge de manœuvre par la formation et par l’information.

Cette bienveillance doit être exigeante avec comme valeurs l’intégrité, le respect mutuel et la liberté de parole, car en fin de compte, tout ce qu’on veut c’est que tout le monde réussisse.